Publié le 28 avril 2010 à 16:39 dans Agglomération et région
La région genevoise manque cruellement de garde-frontière. Et comptait le faire savoir, campagne de recrutement très volontariste à la clef. Car il est difficile de motiver des jeunes à s’engager dans une profession très dure et aux salaires modestes. Mais patatras ! Voici que de département fédéral des finances signale que les engagements sont bloqués : l’argent manque et la campagne de recrutement s’est déjà terminée en Suisse alémanique, avec de nombreuses nouvelles recrues à la clef.
En dernière minute, il a donc fallu revoir le concept genevois : les garde-frontière se contentent maintenant de faire des relations publiques , histoire d’exploiter quand même les espaces déjà réservés de longue date, tant dans la presse que dans les centres commerciaux de la ville. Dans Le Matin (voir image ci-contre), il n’est plus question de recrutement, même si, petit couac, le quotidien a fait paraître l’annonce dans une page siglée « emploi »…
La seule solution proposée par Berne, c'est de faire venir de nouvelles recrues Suisse-allemandes, qui ne connaissent ni la langue, ni le lieu... ce qui exige de longues heures de formations de la part de leurs collègues déjà en place (certaines patrouilles se seraient même perdus dans la campagne genevoise). Mais avec 40 personnes envoyées à grands frais chaque mois à Genève, on est loin de boucher les trous de l'effectif genevois : il manque plus de 70 postes !
Résultat : découragement général des gardes-frontière de la région genevoise... ce n'est, disent-ils, pas de sitôt qu'ils auront les moyens de remplir correctement leur mission !
Commentaires
Voilà qui est bien embêtant car s'il y a une chose que vous avez intérêt à garder en priorité, c'est bien votre frontière.
De l'autre côté il y a plein de gens très dangereux.
Rédigé par : NOURATIN | 29 avr 2010 18:58:53
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